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Management agile

Le K-Management est-il tendance ?

Les débuts d’année sont propices aux réflexions sur les tendances de toutes sortes. On se demande avec gravité sur ce que sera la couleur de l’année. Ou encore sur ce que seront les tendances du design extérieur. Evidemment, on ne l’a pas oublié, on s’interroge, avec effroi ou gourmandise, selon ses goûts, sur l’impact, ou l’allure, des prochaines modes vestimentaires. Alors pourquoi ne pas chercher à recenser aussi les types de management qui vont avoir la cote dans les prochains mois. Et puisqu’on en est là, allons un peu plus loin et demandons-nous si le K-Management dont on ne cesse de vanter les mérites est tendance ou pas.

 

Les facteurs déterminants du management pour 2024

 

Les deux grands types de facteurs déterminants du management

Si on entre dans les détails, un livre ne suffirait pas pour dresser la liste des facteurs déterminants du management et les commenter en long et en large. Et à plus forte raison, si on se met à les situer dans un espace spatio-temporel. Bref, en perspective.

 

Comme on sait que plus personne ne lit, ou quasiment plus, et surtout pas des livres de management, sauf s’ils sont, à la rigueur, feel good, on va donc se limiter ici à les réduire à quelques idées simples. Et pour tout dire, à deux, faciles à mémoriser, et en quelques lignes seulement. Admirez la prétention !

 

 

Facteur déterminant un type de management lié au contexte extérieur de l’entreprise

Le premier facteur déterminant un type de management est tout simplement lié au contexte général dans lequel œuvre l’entreprise pour laquelle on travaille avec ardeur.

 

Pour commencer, entendons nous bien, par facteur déterminant, on ne veut pas dire « petit-facteur-s’agitant-tout-seul-dans-son-coin ». Là, ce ne serait même plus de la prétention, mais de la pure gageure.

 

Différents aspects des facteurs extérieurs à l’entreprise

Non, ce dont on parle, c’est d’une classe de facteurs comme les comptables parlent d’une classe d’actifs. Cette classe de facteurs déterminants liés au contexte correspond à tout un ensemble de facteurs principalement géopolitiques, politiques, économiques et sociaux.

 

On peut dire que, globalement, ils constituent l’atmosphère dans laquelle l’entreprise doit survivre et sur laquelle elle n’a aucune prise, quoi quelle en ait. Raison pour laquelle, on les appelle aussi facteurs exogènes.

 

Donnons-en quelques exemples. Prenons le cas des facteurs géopolitiques. Personne ne peut nier que les conflits en cours en Ukraine et en Palestine créent un climat d’incertitude qui ne peut que peser sur l’humeur d’une grande partie des consommateurs et les pousser plus à épargner qu’à consommer.

 

Exemples de facteurs extérieurs exogènes

Autre exemple. Pour un certain nombre d’observateurs, les prochaines élections européennes peuvent se traduire par des changements tels dans les équilibres institutionnels qu’ils peuvent remettre en question le green deal adopté fin 2023.

 

Dernier exemple, celui des taux fixés par la BCE. En les augmentant, la BCE vise à juguler l’inflation, mais ce faisant elle renchérie aussi le poids financier des dettes de tous les agents économiques.

 

L’impact de chacun de ces facteurs, de même que leurs inévitables interactions, ne sont pas faciles à interpréter. Les simplifications souvent outrancières des médias n’y aident pas, voire même conduisent à des conclusions qui peuvent être totalement fausses.

 

Conditions d’interprétation de facteurs exogènes

Penser dans le temps long et agir dans le temps court en priorisant les objectifs de manière agile.

 

Comme aiment à le préconiser les spécialistes, s’avère alors un exercice délicat nécessitant une bonne expérience et, à tout le moins, de bonnes connaissance historiques.

 

A noter que, de ce point de vue, contrairement à ce que semble indiquer un récent sondage, ces connaissances, auxquelles on peut d’ailleurs ajouter, entre autres, la littérature ou les beaux-arts, sont aussi utiles que l’aptitude à faire des opérations mathématiques complexes.

 

 

Facteur déterminant un type de management lié au contexte interne de l’entreprise

Pour ce second facteur influant sur le management des entreprises et qu’on peut qualifier de facteur endogène, on sera beaucoup plus bref.

 

C’est celui qui rassemble tout ce qui peut être mis, grosso modo, sous trois chapitres bien connus de ses acteurs : les objectifs généraux de l’entreprise, ses ressources internes et son climat social,

 

 

Objectifs généraux

Les objectifs généraux de l’entreprise sont de plus en plus le résultat d’un arbitrage entre des ambitions financières, voulues comme motivantes, mais en tout cas conformes à sa vocation et d’autres de nature plus sociétale qui peuvent en être très éloignées. Ces dernières sont souvent regroupées sous le chapitre RSE.

 

Ce qui ne va pas sans tensions comme chacun peut le constater. Quand celles-ci deviennent trop fortes, il n’est pas inutile de se faire alors accompagner par des cabinets conseils comme af-Franck Lidar Consulting pour en démêler l’écheveau.

 

 

Ressources internes

Ce sont les fameux moyens ! Moyens matériels, moyens financiers et moyens humains. Comme chacun sait, si on n’a pas les bons outils, on ne peut pas bien travailler. CQFD.

 

Les moyens financiers dépendent de ceux qui placent le curseur sur l’échelle du quoi-qu’il-en-coûte. Il y a ceux qui le placent très bas, et ceux qui le placent très haut. L’entreprise est la même dans l’un et l’autre cas, mais ses capacités opérationnelles sont totalement différentes.

 

Quant aux moyens humains, ils correspondent aux compétences que l’entreprise a su attirer vers elle et surtout conserver grâce, en particulier, à l’action conjointe de sa marque employeur, de sa politique de recrutement et de ses actions de onboarding.

 

 

Climat social

Mais, ce n’est pas tout d’avoir les bons ingrédients, encore faut-il que la mayonnaise prenne. Et, la mayonnaise, c’est le climat social. De fait, il est facile d’imaginer ce que donne, à ce niveau, l’excès ou l’insuffisance de tel ou tel ingrédient se rapportant à l’un ou l’autre de nos deux facteurs déterminants.

 

 

Les différents types de management en vogue pour 2024

En réalité, ce sont ceux qui privilégient le plus l’agilité, ou si on préfère, la réactivité, de l’entreprise. Ils prennent nécessairement en compte les conditions présentes et à venir de son fonctionnement.

 

On vient d’évoquer les incertitudes liées au contexte dans lequel elle évolue et peu prêtes à s’atténuer. De plus, on peut y ajouter les difficultés notées à plusieurs reprises d’entretenir une « flamme » suffisante pour réussir à préserver un minimum de performance.

 

Cela dit, dans tous les cas, il apparaît que les types de management les plus tendance ont pour particularité de vouloir faire preuve d’agilité.

 

 

L’agilité comme dénominateur commun

Pour faire court, l’agilité d’une entreprise, c’est sa capacité à passer d’un mode de fonctionnement à un autre et à y revenir, suivant les circonstances. Par mode, il faut ainsi entendre toute manière de faire quel que soit le domaine concerné.

 

Le mot plait tellement bien qu’on en a fait un concept. On a donc des entreprises agiles, des managers agiles et des certifications à des méthodes agiles. En quelques mots, pour un cabinet de consulting comme Deloitte :

 

Basés sur la coopération, la confiance et l’intelligence collective, les principes agiles sont des réponses habiles aux enjeux d’innovation et d’adaptation.

Deloitte France

Bref, haro sur la routine ! Pour mettre en œuvre ces principes, un petit nombre de modèles de management ont actuellement le vent en poupe.

 

 

Les modèles de management qui ont le vent en poupe en 2024

Ces modèles se coulent dans des formulations telles que management par le vide, management hybride, management ludique, management participatif, management coopératif ou encore management horizontal ou bottom up.

 

On peut sûrement trouver d’autres formulations similaires pour caractériser un management dont le but est certes d’être agile, mais aussi et surtout de répondre aux attentes d’un personnel qui ne veut pas s’embarrasser de manières, quitte à passer pour incivil et irrespectueux.

 

Pas plus, d’ailleurs, qu’il ne veut sacrifier sa vie personnelle sur l’autel de l’entreprise. Les modèles de management tendance sont donc des modèles plutôt « flasques » et forcément évolutifs.

 

 

Le K management est-il une tendance de management majeure ?

C’est la question à 1000 euros ! Et la réponse est normande. Il l’est et il ne l’est pas. De ce fait, le K-Management est un modèle novateur qui prend en compte les réalités, exogènes et endogènes, auxquelles est confrontée l’entreprise, sans pour autant tomber dans les travers de modèles adaptatifs de circonstance.

 

Le K Management : un modèle tendance

On s’explique. Comme on a eu l’occasion de le dire le K-Management qui privilégie le facteur K dans sa pratique est un mode de management holistique et centré sur des valeurs d’entreprise partagées. Lesquelles font une large place à la qualité des relations interpersonnelles. Certes.

 

De ce point de vue, il n’est donc pas très différent des modèles évoqués ci-dessus par l’état d’esprit qu’il requiert. Et, lui aussi s’efforce d’adapter dans les meilleures conditions possibles le fonctionnement de l’entreprise à un environnement saturé d’incertitudes.

 

Le K-Management : un concept novateur

Cependant, plus qu’un modèle tendance, le K-Management est un mode de management réellement novateur. Il tient naturellement compte de l’environnement de l’entreprise tel qu’il est et, pour cette raison, est un mode de management agile.

Mais, et c’est ce qui le rend paradoxalement novateur, il ne prétend pas changer le monde ! A chacun son métier ou ses rêves !

 

Par son souci du juste prix, de la juste rémunération, de la juste qualité produit, de la juste répartition des pouvoirs, etc., il resserre les objectifs de l’entreprise sur ce qui est sa vocation : faire du profit. Rien ici de « flasque » et d’ambigu.

 

Et il cherche, on ne peut plus clairement, à atteindre la plus haute performance. Celle qui lui permet de préserver son marché et d’accumuler les moyens qui lui seront nécessaires pour faire face à ses évolutions futures.

 

C’est de cette façon que l’entreprise peut être une source de richesses et un facteur de prospérité pour la zone géographique où elle opère. C’est-à-dire, en somme, par surcroît.

 

Montée en puissance des IA génératives

Cela dit, d’ores et déjà, un nouveau facteur de changement chamboule de fond en comble le monde de l’entreprise : le recours généralisé à l’IA. Pour faire court, ce nouvel outil est entrain de renverser complètement la hiérarchie des compétences.

 

Et pour avoir une idée du tsunami en cours, il suffit simplement de retenir, par exemple, les conclusions d’une étude récente réalisée par Goldman Sachs qui estime que 300 millions d’emplois à temps plein pourraient être menacées par des IA génératives en Europe et aux Etats-Unis.

 

300 millons ! Et ce n’est qu’un début !

 

A af-Franck Lidar Consulting, nous pensons que le K-Management est une tendance de management la plus à même de surfer sur cette vague gigantesque et d’aider les entreprises à s’y adapter au mieux. Pour savoir comment, c’est par ici.

 

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