Af-Franck lidar Consulting

Le facteur K, c’est quoi au juste ?

le facteur K

Episode 1/4

On en parle, on en parle, on dit que c’est le remède miracle, que si on sait le mettre en œuvre, les résultats vont exploser ! Vraiment ? On veut bien le croire, mais encore faut-il savoir d’abord ce que c’est et comment ça marche.

Pour ça, il faut partir de l’anti management. Autrement dit, comme on peut facilement l’imaginer, il faut sortir de la routine langagière propre au management de tous les jours et se laisser projeter dans quelque chose qui se situerait à l’opposé en quelque sorte.

Nouveau paradigme ? Réalité virtuelle ? Troisième dimension ? Fondement enfin trouvé de l’entreprise du troisième type ? Rien de tout cela, en vérité, mais un nouveau regard ou une nouvelle approche du management, sûrement.

Mais avant de voir en quoi le facteur K y est intimement lié, il convient d’abord d’aller, brièvement, à la rencontre des iconoclastes de l’anti management. Parce que l’antimanagement, ce n’est pas vraiment nouveau, on en parle finalement depuis longtemps.

 

L’antimanagement dans tous ses états

Quand on évoque l’idée d’antimanagement, on étonne, on surprend, on se donne des airs de conspirateur, y aurait-il quelque part une formule de management ignorée de la plupart des managers, avec son langage à part, capable de résoudre tous les problèmes ?

Son principe est simple, facile à comprendre. Puisque ce qu’on fait habituellement ne marche pas bien, il suffit de faire l’inverse pour que tout aille mieux. CQFD.

Sauf que cet « inverse » peut prendre de multiples formes. Et pour rien arranger, parfaitement contradictoires

 

L’antimanagement, ou le management toxique

Ici, on n’y va pas par quatre chemins. L’antimanagement, c’est ni plus ni moins que la management auto suicidaire. En général, il est le fait de quelques individus particulièrement brillants et imbus d’eux-mêmes.

Cocktail détonnant dont le principal résultat est de finir par paralyser, plus ou moins vite, toute entreprise dans laquelle ils opèrent. Le management n’est pour eux qu’un moyen privilégié pour assurer leur emprise sur le secteur qui, par malchance, leur a été confié.

Comme ils sont très forts et qu’ils savent s’entourer de seconds couteaux enamourés, ce secteur ne cesse de s’étendre, pour le plus grand malheur de l’entreprise où ils sévissent, si on ne les arrête pas à temps.

Le mieux, évidemment, c’est encore d’éviter de faire du recrutement à l’aveuglette en espérant trouver le mouton à cinq pattes. C’est ce que propose de faire, notamment, AF-Franck Lidar Consulting avec sa prestation d’aide au recrutement.

 

L’antimanagement « tabula rasa »

Simple à comprendre cet antimanagement là. Puisque le management, en définitive, ça ne sert à rien, eh bien, plus la peine de s’embêter avec sa prose : on n’en fait plus. Exit le management. On en revient alors au sens commun, celui, par exemple, d’Oscar-Louis Barenton, confiseur, et au langage de tous les jours.

 

L’antimanagement sociétal

Bon, là, il faut prendre le taureau par le cornes. Une entreprise, ce n’est pas qu’une entreprise. N’est-ce pas ? Il faut aussi qu’elle change le monde. Ou, à tout le moins, qu’elle donne l’exemple. L’Etat y voit même une panacée à ce qui peut apparaître comme ses insuffisances.

Autrefois, c’était principalement dans l’ordre des relations sociales, aujourd’hui, c’est aussi, et surtout, dans celui de la transition écologique. On parle alors de responsabilité sociétale des entreprises. La fameuse RSE !

 

L’antimanagement de l’organosophie

Cet antimanagement, est, selon nous, mais on peut se tromper, on n’est pas philosophe, un joyeux salmigondis de trucs philosophiques et de management.

Disons-le, on aime, pour le rire qu’elles suscitent, mais aussi pour la part de vérité qu’elles recèlent, des expressions telles que celles appelant à l’émergence d’une nouvelle ère où, si on comprend bien un auteur comme Ghislain Deslandes, précédemment cité :

 

A la fin des fins, lorsque toutes les figures du management moderne sont épuisées, c’est bien du côté de la satisfaction de tous les besoins – matériels et relationnels – que devront encore et toujours se tourner les théoriciens et les praticiens des organisations.
Une nouvelle ère, un nouveau commencement, qu’inaugure une connaissance managériale non plus fondée sur l’objectivité de l’objet mais sur la relation à soi-même et à autrui, à laquelle seule une organosophie érotique pourrait donner accès.
Ghislain Deslandes, Erotique de l’administration, Puf 2023, p. 267
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Bon, bon, on peut, à juste titre, être interloqué, ou amusé, par de telles affirmations. Mais, si on fait abstraction de leur style particulier, après tout, bien des notes de conseil en management, tout ce qu’il y a de plus sérieux, ne sont guère plus lisibles, « it’s worth it ».

Et on peut dire qu’elles sont aussi à l’origine de tentatives, bien réelles, de renouvellement des pratiques managériales comme celles initiées, par exemple, par le groupe Hervé.

 

L’antimanagement du facteur K

Pourquoi mettre en œuvre le facteur K, c’est faire de l’antimanagement

Bon, une chose est sûre, quand on dit qu’il faut mettre en œuvre le facteur K, c’est que d’évidence, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans l’organisation dont il est question et ce quelque chose est d’ordre moral.

En effet, on a beau regarder cette organisation sous tous les angles, c’est-à-dire ceux qui sont à la base d’un management efficace, rien ne manque. Et pourtant, les résultats sont loin d’être au rendez-vous.

Et comme le disait autrefois le commissaire Bourrel, en tapant du poing sur la paume de son autre main, quand soudain il comprenait comment conclure une enquête :  » Bon sang, mais c’est bien vrai ! « , en l’occurrence, on peut dire aussi : « Ah, mais bien sûr, on en est où du facteur K ? Pourquoi ne pas y avoir pensé plutôt ! »

Pour y arriver, il lui avait fallu changer de point de vue, ou d’angle, si on préfère. Même chose ici. Sauf que changer d’angle revient, au fond, à faire de l’antimanagement. C’est-à-dire à quitter les rives tranquilles bien balisées par les manuels du parfait manager.

Car étant un facteur naturellement impondérable, donc non mesurable, le facteur K est la plupart du temps, vaguement pris en compte, ou tout simplement ignoré. Alors même qu’il constitue, selon nous, la source de l‘énergie qui renverse les montagnes.

 

Le facteur K : un antimanagement compatible avec le management traditionnel

Compatibilité du facteur K avec les fondements traditionnels du management

Le management moderne, en théorie et en pratique, avec le langage qui lui est propre, est un progrès On peut même dire qu’il a accompagné, et accompagne toujours l’essor, de ce qui a fondé et fonde également toujours la civilisation occidentale.

Eh oui, rien de moins !

Et, même si, pour mieux l’appréhender, on s’en va baguenauder sur les terres de l’antimanagement, bien évidemment, toute réflexion sur le facteur K et sa mise en pratique ne peut se faire que dans le cadre du management tel qu’on le connaît et le pratique.

Ce qui revient, en fait, à le rechercher à la fois dans les éléments de ce qui constitue la culture d’entreprise, explicites ou implicites, notons qu’il y en a toujours une, et dans le développement personnel qu’ils favorisent ou pas.

 

Mise en œuvre du facteur K, en bref

Autrement dit, chercher à bénéficier des effets du facteur K pour améliorer les performances d’une organisation, cela revient, entre autres, à s’interroger sur sa mission, sa formulation et la manière dont elle s’intègre dans un schéma de développement personnel.

Pour faire encore plus court, tout est finalement affaire de confiance, confiance dans l’organisation et confiance en soi. C’est cette confiance qui est au cœur des modules d’accompagnement de dirigeants d’AF- Franck Lidar Consulting.

 

Le facteur K : le facteur qui remet dans le bon sens les valeurs de l’organisation

Il est courant, et facile, d’affirmer que l’entreprise n’a qu’un but : gagner de l’argent. Si on raffine un peu le propos, on dit plutôt : faire de la marge.

Et si on passe à un niveau plus général, qui englobe toute forme d’organisation, cela devient : être rentable, d’une manière ou d’une autre.

Bref, on peut ramener l’évaluation de toute forme d’organisation à une seule formule, celle de son « ROI », pour « Return On Investment ».

En tout cas, ce que montre l’histoire des organisations, qui remonte loin dans le temps, c’est que leur développement repose sur un ensemble de facteurs, dont le facteur K est le plus emblématique, dans lequel le profit n’est pas une fin en soi, mais seulement un indicateur de performance.

Dans son introduction à l’examen de la somme de commentaires et d’études suscités par les soixante-treize chapitres de la Règle de Benoit de Nursie, rédigée au Mont Cassin, vers 530-550, et toujours lue et méditée encore aujourd’hui, l’historien Daniel-Odon Hurel écrit :

 

Dans le monde occidental désormais mondialisé, il y a des textes fondateurs qui constituent les creusets dans lesquels ont été façonnées des institutions précises, certes, mais dont certains principes ont largement dépassé les structures originelles concernées : la Règle de Benoit de Nursie est un de ces textes.
Les Bénédictins, Daniel-Odon Hurel, Bouquins, 2019
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Comme quoi management et spiritualité, ou développement personnel, si on préfère, peuvent faire bon ménage. Ancêtre, d’ailleurs, du mot management.

 

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