La diversité culturelle est désormais au cœur du management des entreprises. La tendance est lourde et pérenne. Une des principales manières d’y répondre est de faciliter le travail d’équipe grâce au développement d’une culture d’entreprise partagée. Mais, ce développement peut s’avérer insuffisant. Le K-Management, en tant que type de management novateur peut alors être une solution.
Effets de la diversité culturelle sur le management
Que faut-il entendre par culture ?
Pour répondre à cette question, on peut reprendre la définition qu’en donne l’Unesco dans sa déclaration de Mexico de 1982. En effet, pour celle-ci :
La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances.
Unesco, Déclaration de Mexico, 1982
Diversité culturelle et performance de l’entreprise
Avantages de la diversité culturelle
La diversité culturelle est une chance. Paul Valéry, notamment, ne dit pas autre chose, quand il dit :
Mettons en commun ce que nous avons de meilleur et enrichissons nous de nos mutuelles différences.
Paul Valéry
Dans un monde de plus en plus complexe, on le comprend sans peine. De nombreuses expériences ont été faites qui démontrent qu’on peut d’autant mieux faire face à un problème et le résoudre que les manières de l’aborder permettent de multiplier les angles d’attaque.
De ce point de vue, des équipes interculturelles présentent d’incontestables avantages.
Limites de la diversité culturelle
Comme tout mode d’action, quel qu’il soit, la diversité culturelle a ses limites et nécessite des précautions d’usage. Paul Valéry en indique au moins une.
On s’enrichit certes de toutes les différences du groupe auquel on appartient, mais à condition que ces différences expriment ce qu’il y a de meilleur chez les uns et les autres.
L’oubli de cette exigence est une des principales causes des situations où chacun est soumis à un grand nombre d’actes d’incivilités, d’irrespect et d’insubordination qui finissent par transformer l’entreprise en champ de bataille.
Ce qui a pour effet, comme on déjà eu l’occasion de le noter, de s’opposer à toute performance.
Or, plus qu’aucune autre forme de management, le K-Management veille à optimiser les éléments de diversité culturelle.
Optimisation de la diversité culturelle selon le type de management
La question qui se pose au management n’est donc pas la diversité culturelle en tant que telle, bien au contraire, mais les conditions de son optimisation.
Ces conditions varient selon le type de management qui a été adopté par l’entreprise. On distingue habituellement cinq grands types de management.
Le Management directif
Le management directif est un type de management qui s’inspire de l’exercice du commandement dans une unité militaire. Dans une telle unité, la diversité culturelle y est toujours une donnée de base.
Et même une donnée fondamentale quand il s’agit d’une unité spécialisée appartenant, par exemple, à une légion étrangère ou à une brigade internationale.
Le fonctionnement de ce type de commandement est fondé sur l’uniformisation forcée des comportements, le respect d’un grand nombre de règles et un pouvoir hiérarchique très fort. Le chef y a toujours raison.
Le Management persuasif
Le management persuasif s’inspire des principes du marketing. Le personnel est considéré comme une clientèle diversifiée à qui il faut vendre un produit ou un service. En l’occurrence, une décision.
On y privilégie l’écoute, la segmentation et la séduction. Les techniques utilisées peuvent être très manipulatoires.
Le Management participatif
Son fonctionnement l’apparente à un conseil de quartier. Une fois la question posée au groupe, c’est à lui qu’il appartient d’en débattre pour y trouver la meilleure réponse.
A priori, pour ce faire, il est le plus à même de tirer le meilleur parti des différences culturelles des membres du groupe.
Mais, il demande énormément d’efforts, notamment d’apprentissages comportementaux, pour fonctionner correctement. Sa portée en est réduite d’autant.
Le Management délégatif
Son modèle est celui des agences autonomes. L’entreprise y est tronçonnée en autant de secteurs ou « business units » que possible. A charge pour chacune d’atteindre les objectifs qui lui a été assignée.
A noter que ce type de management est, en fait, un mix. Il ne préjuge, en effet, en rien de la manière dont le délégataire final va remplir sa mission. On lui fait confiance et on compte sur son sens des responsabilités.
Il est facile d’en imaginer les travers. Citons, néanmoins, entre autres, les fausses délégations, les objectifs inaccessibles ou encore l’absence de feedbacks fiables.
Management bienveillant
C’est un management principalement idéologique. Il tend à reproduire en entreprise des principes et des valeurs essentiellement sociétales fondées sur une stricte égalité des individus.
Il est censé créer pour ces derniers une atmosphère dans laquelle ils pourront avoir pleinement confiance en eux et donner le meilleur d’eux-mêmes. Son modèle est celui d’une maman ou d’un papa « poule » vis à vis de ses enfants.
Evidemment, mieux vaut ne pas avoir trop de problèmes à résoudre. Ce qui est le propre de toute entreprise.
K-Management et diversité culturelle
A ce stade, la question qui se pose est de savoir comment se situe le K-Management face à ces différentes formes de management.
Est-il un mix composé de chacun d’entre eux ? N’est-il que la « fausse barbe » de l’un ou l’autre ? Et si oui, lequel ou lesquels ? Ou bien est-il vraiment un mode de management réellement novateur et particulièrement adapté à un environnement culturellement très diversifié ?
Le K-Management est-il un mix ou un hybride ?
On peut être tenté de répondre à cette question par l’affirmative. Il y a un peu de chaque type de management dans le K-Management. Comme d’ailleurs, dans chaque type, il y a un peu de chacun des autres. C’est affaire de proportion.
Pour autant, le K-Management ne peut se réduire à un assemblage de tous les autres. parce qu’il a son esprit propre. Qui est de n’appartenir ni aux uns, ni aux autres.
Il n’est assurément pas militaire. Pas plus qu’il n’est manipulateur, autogestionnaire, horizontal ou « béni oui oui ». Il est avant tout pragmatique et centré sur la bonne marche de l’entreprise.
Plutôt que sur les quatre P du marketing mix, celle-ci est fondée sur les cinq J : Juste Produit, Juste Prix, Juste Promotion, Juste Place et Juste Pouvoir.
Autrement dit, c’est le sens de la justesse, de ce qui est juste, qui détermine les axes essentiels des politiques de l’entreprise et non pas ce qui lui est possible d’imposer d’une manière ou d’une autre.
Le K-Management est-il réellement un type de management novateur ?
Le K-Management, ni une fausse barbe, ni une fausse nouveauté
Cette approche est-elle réellement novatrice ? N ‘est-elle pas plutôt une sorte de « fausse barbe », une manière de faire du « neuf » avec du « vieux » ?
Après tout, comme le dit l’Ecclésiaste :
Ce qui fut sera. Ce qui s’est fait se refera. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
Ecclésiaste, I,9
Effectivement, on peut dire cela de tous les phénomènes sociaux. Les formes varient, mais le fond et l’ordre des séquences restent les mêmes.
Mais, quoi qu’il en soit, Ninive n’est pas New York. Même si le fond du K-Management est comparable à tous les autres types de management, sa forme est radicalement différente.
Le K-Management, un nouveau type de management, fruit de l’expérience
Ce n’est pas qu’une question de cing J où on peut être tenté de voir une formule idéologique. Ce qui fait le caractère novateur du K-Management, c’est qu’il est d’abord et avant tout le fruit de l’expérience.
Il ne résulte pas de savants calculs concoctés par de brillants esprits. Sa boussole n’est pas celle d’une démarche heuristique, mais celle d’une adaptation permanente à un univers particulièrement mouvant. Et ce n’est pas prêt de changer.
On aurait pu croire que la mondialisation allait se traduire par une forme d’uniformisation des comportements. Il n’en a rien été. On assiste plutôt à une exacerbation de ces comportements sous les coups de butoir des revendications diversitaires. D’où qu’elles viennent.
Les 5 J du K-Management pour redonner du sens à votre entreprise
Chaque type de management a ses « plus » et ses « moins » face à la diversité culturelle. Cependant, leur mise en œuvre successive dans le temps s’est finalement traduite par un certain ras le bol et une forme générale de rejet.
Notre post sur l’engagement source de croissance s’en fait l’écho. et en décrit tous les effets néfastes sur le fonctionnement de l’entreprise..
De ce point de vue, le K-Management a davantage de « plus » que de « moins ». Il vise, indubitablement, à renouveler l’art de diriger et à recentrer l’entreprise sur l’essence de sa mission :
rendre un réel service, dans les meilleures conditions possibles, celles de la justesse, et être suffisamment profitable pour continuer à le faire.
Cette ambition, cette prétention diront certains, peut être adaptée à tous les secteurs et partagée par tous, quels que soient ses origines et ses partis pris. C’est ça l’essence du K-Management.
Pour en savoir plus :
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